Jésus a dit :

« Deux se reposeront sur un lit : l’un mourra, l’autre vivra. »

 

« Montrez-moi la pierre que les bâtisseurs ont rejetée : c’est elle, la pierre d’angle. »

 

« Soyez heureux quand on vous hait, qu’on vous persécute, et on ne trouvera nul lieu à l’endroit même où l’on vous a persécutés ! »

 

« Quand vous engendrerez cela en vous, ceci qui est vôtre vous vous sauvera; si vous n’avez pas cela en vous, ceci qui n’est pas vôtre en vous vous tuera. »

 

La lumière et les ténèbres, la vie et la mort, la droite et la gauche sont sœurs les unes des autres ; elles sont inséparables. C’est pourquoi ni les bons sont bons ni les méchants méchants, ni la vie est vie, ni la mort est mort. En conséquence chacun sera dissous dans sa nature originelle. Mais ceux qui sont supérieurs au monde sont indissolubles, éternels.

Il y en a qui craignent de ressusciter nus. C’est pourquoi ils veulent ressusciter dans la chair, mais ils ne savent pas que c’est ceux qui sont revêtus de chair qui sont nus. Ceux qui se dépouilleront au point de se mettre nus, ceux-là ne seront pas nus.

La chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu. Qu’est-ce qui n’héritera pas ?

Ce dont nous sommes revêtus. Mais de quoi sera-t-il hérité ? Du Christ et de son sang. C’est pourquoi il a dit :

Celui qui ne mangera pas ma chair et ne boira pas mon sang n’aura pas la vie en lui.

Qu’est-ce que sa chair ? C’est la Parole et son sang, c’est l’Esprit Saint. Celui qui a reçu cela a une nourriture, une boisson et un vêtement.

Il est impossible de voir les choses qui existent véritablement sans être comme elles. Il n’en est pas ainsi de l’homme dans ce monde qui ici voit le soleil bien qu’il ne soit pas le soleil, qui voit le ciel et la terre et toutes choses en n’étant rien de celles-ci. Mais si tu vois quelque chose de ce lieu là c’est que tu es devenu cela. Tu as vu l’Esprit, tu es devenu Esprit. Tu as vu le Christ, tu es devenu Christ, tu as vu le Père, tu es devenu le Père. C’est pourquoi ici tu vois toute chose sans te voir toi-même, mais en ce lieu-là tu te vois car ce que tu vois, tu l’es devenu.

Vlad Dimir