A

… symbolise tout d’abord le : « il A », du verbe « AVOIR » au présent de l’indicatif. Il marque un commencement désigné par une possession.

Mais la lettre A désigne fondamentalement l’Adam Kadmon Androgyne, la première création décrite dans la Genèse. En effet, dans la Tradition, notre humain primordial « A » un corps d’Archange, Androgyne, donné par son créateur.

Regardez attentivement la conception géométrique de cette première lettre A ; elle rassemble 2 principes : féminin à gauche et masculin à droite, accolés l’un à l’autre dans une seule lettre. C’est le prototype du départ, pour un objectif, une « FIN ». En effet ce A – en tant que première lettre – est l’assise de l’alphabet, il est équilibré par ses deux piliers, reliés à deux niveaux : 

Le A représente également un compas, servant à mesurer : « la Mesure d’Ange  » ! Tournée vers le bas, donc inversée, la lettre A devient une coupe remplie. Le contenu va être déversé dans un état inférieure, désignant inéluctablement une prochaine « descente » évoquée dans la fameuse chute des anges.

B

Notre Adam Androgyne dans sa chute se voit coupé en deux.
C’est le B ! Regardez bien cette lettre faite de deux demi-cercles, le O coupé en deux par son diamètre vertical, en fait un couple « par la côte », par un coté « .

Les deux âmes-sours partent vers leurs périples. La lettre B est double par séparation, formant deux petits D. Chaque D, (symbole d’un Demi-Dieu), est une moitié de sphère, sorte de Graal incomplet en attente de régénération.

Vous avez sûrement remarqué le clin d’oil : en doublant cette lettre, comme sa nature l’exige, le Français a donné le mot « Bébé », représentant le nouvel état de notre couple primordial. (les Mamans n’appellent-elles pas leur Bébé : « Mon petit Ange » ? Normal puisqu’il a chuté et qu’il nait donc ainsi la tête en bas).

Le B porte en lui cette coupure, ce mal nécessaire, associé à Belzébuth (de la lettre Bel, du verbe originel). En opposition, le B prendra les triple initiales du Bon, du Bien, du Beau, comme repère pour nos anges déboussolés ! On peut signaler l’homophonie de la prononciation anglaise : Bi, et Be, le verbe être en traduction. Etre, c’est notre passé de « UN » devenu DEUX sur terre par séparation pour redevenir librement UN. (Shakespeare était inspiré lorsqu’il faisait dire à Hamlet : To « BI » or not to « BI » ! Là réside la question que doit se poser tout homme au regard de son passé et de son futur divin).

La lettre B est aussi le nombre 13, dont les deux chiffres « ré-Unis » donnent le B. Hasard ? Non, car le 13 est le chiffre traditionnel du passage de la mort à la Vie. C’est justement cette « mort » apparente de l’androgyne primordial qui est source de Vie évolutive. (Voir le symbole du M, 13ème lettre).

C

Le C est associé au D. Le C représente la partie féminine et le D la partie masculine. C’est un B dont les deux demi-sphère se sont rejointes puis séparée en C et D.

Le C est un réceptacle, une matrice à remplir, le principe féminin par excellence. Ce symbole est bien sûr attribué à chaque polarité masculine-féminine des deux âmes-sours séparées, le principe masculin étant féminin par Complémentarité. Vous remarquerez que l’ouverture du C est à droite, signalant que l’insémination personnelle doit venir d’un futur à accomplir, et non pas d’un passé donné en cadeau.

Vous dirais-je aussi que le C, par sa partie évidée, symbolise la perte de mémoire, du contenant mnémonique de l’ange ? Car l’ange doit perdre effectivement son contenu pour le re-créer à nouveau.

Le C est donc associé à la Culpabilité, la Coupe, la Coupure (Amnésie), la Chair…

D

Le D est une moitié : Demi-sphère ou Demi-dieu, et représente, comme nous l’avons vu, un être en périple. C’est pourquoi cette lettre est associée à Dieu, avec un D majuscule ou minuscule selon l’état et le degré d’évolution du Dieu. Un recoupement de cette affirmation se trouve dans la particule de noblesse : le « De » ! Cette distcinction aristocratique symbolise la noblesse angélique, le sang bleu qui coule dans les veines de chaque homme.

Vous pouvez remarquer également que la lettre D est faite des deux principes masculin-féminin, par l’association de la droite et de la courbe, symbolisant donc bien l’attribut androgynique d’un Dieu.

E

Cette 5ème lettre représente le moyen, l’Energie nécessaire, l’Esprit directement donné par Dieu, à notre humain en périple.

5ème lettre, car à l’image du pentagramme elle symbolise l’homme et ses 5 sens, c’est à dire les facultés pour chercher le divin à travers la matière et la vie… Ces 5 sens sont censés se répercuter sur les trois axes : Matières-Esprit-Science, symbolisés par les trois lignes horizontales de la lette E ; le tenons de la mortaise principale, axe central, est naturellement l’Amour. Le E est souvent associé avec le messager de Dieu, Hermès ou Mercure, confirmant qu’il symbolise l’Esprit de Dieu.

Vous avez en recoupement le symbolisme du E dans le trident de Neptune, E inversé, identiquement à la lettre Schin hébreux ou la lettre Ma du Verbe Originel.

F

La lettre F représente la Force, le Feu qui dévore l’Homme et lui donne son énergie. C’est l’initiale du verbe Faire. Pourquoi ? Regardez comment est faite cette lettre : c’est un E tronqué !

Il lui manque la barre inférieure ! Comment s’y prennent les parents avec leur progéniture pour faire bouger leurs enfants ? Ils donnent puis reprennent, afin de provoquer un manque, une frustration qui générera l’action. Eh bien pour le Créateur c’est exactement la même chose ! (voir la chute des anges). Si le E était l’A-M-E-S complet, don de Dieu, l’homme ne peut le posséder totalement, sinon, où serait son mérite ? Le F s’inscrit donc dans un schéma de construction, d’ouverture (par la cleF), en tant que moyen de Faire.

Justement, remarquez comme cette lettre F ressemble à une cleF. Faites là tourner dans la serrure et vous dessinez la rotation d’un 6. Chiffre qui signe sa place dans l’alphabet, et qui traditionnellement symbolise le principe du VERBE= 52 = SIX (cf : le nombre de jours de la création).

Puisque la lettre F est justement tronquée, à nous de chercher et d’ouvrir l’Esprit qui est caché dans toute chose.

G

Si le F est la 6ème lettre, symbole de la lumière en mouvement, et par sa barre manquante un développement continuel afin de remplir dans chaque homme l’espace vide.

Le G, quant à lui, est par sa forme un C complété par une barre transversale, provenant justement de la barre manquante du F. La signification première est une auto-fécondation de l’être par lui-même : la matrice G, inséminé par la barre transversale. Cette lettre est liée à la germination de l’humain. Voyez le recoupement par l’étymologie sur la Terre-Mère dont le Nom racine est bien connu : Gé, Géa, Gaïa etc… symboliquement « ». De même, l’Adam implanté sur terre prend le nom de Glébeux, façonné par Dieu.

La lettre G, 7ème dans son ordre alphabétique, signale le chiffre de la re-Génération, car le rythme terrien de régénération du sang est de 7 ans.

Par extension, le symbole du G est double dans sa perception, car il signale à la fois une naissance et une mort. C’est le fameux « mourir pour renaître » ou la « mort du vieil homme » des traditions. C’est un Génocide programmé et voulue, car la Terre-Mère « tue » volontairement ses enfants terriens, « parasites » transitoires et indispensables au plan d’évolution.

En résumé, la lettre G est la lettre de l’en-Gendrement, de la racine étymologique Gen, qui a donné : Gènes, Gens, Génération, Germe, Général etc…

H

La lettre H symbolise une ascension, une élévation vers Dieu. Regardez sa forme : c’est un morceau d’échelle, un échelon à gravir, ou une traverse de chemin de fer. Il représente les étapes successives nécessaires à l’apprentissage.

C’est un morceau de l’échelle de Jacob où les anges humains montent ou descendent. Chaque degré franchi correspond au lien entre les deux barres verticales, c’est à dire la jonction entre Matière et Esprit, pont entre l’humain et le Divin. C’est aussi, bien sûr, une représentation des deux âmes-sours, toujours en relation – par la barre horizontale – mais parcourant leur chemin de façon parallèle, sans contact direct.

Nous retrouvons cette symbolique dans les cathédrales, notamment celle de Notre-Dame (Dame venant étymologiquement de la racine Dom : maison, à savoir le temple par consécration). Voyez le H de la façade de la cathédrale. Lieu où le lien entre Dieu et les hommes est privilégié, où les « pontifes » doivent créer des « ponts » entre le sacré et le profane.

Vous avez en tête la sonorité : Hache, et c’est justement cette coupure qui est nécessaire pour commencer à s’élever. La tradition franc-maçonne recommande à l’apprenti de déposer ses métaux à l’entrée du temple, symbolisé par le H avec ses deux colonnes (Joakin et Boaz), et c’est cette perception qui est essentielle. Pour s’élever, il faut perdre de sa lourdeur…

La 8ème position de la lettre signale par le 8 une infinie montée dans le signe mathématique horizontal, avec des retours cycliques sur soi, à la manière du noud de Moebius.

I

Contrairement au G qui était une auto-insémination, la lettre I correspond à une insémination extérieure. Le symbole phallique est clair, le symbole restant pur dans son origine.

Le i signale l’Insémination de l’Esprit. L’Homme doit se vouloir inséminé et inséminateur pour évoluer. Regardez le mot : initié ! Ce n’est toujours pas par hasard que la position du i dans l’alphabet soit la 9ème. Le neuf représentant le FOEtUs (OEUF), la germination après fécondation. L’homophonie du chiffre 9 et du qualificatif « neuf » dans le sens de nouveau, atteste le caractère de mise au monde par insémination. On retrouve à nouveau le symbole de la naissance perpétuelle.

Si le principe phallique pour l’homme correspond à la VERGE, amusez vous à lui rajoutter la lettre i après le V et vous comprendrez mieux le véritable symbole céleste de la ViERGE qui s’auto féconde par son propre Esprit (pur) et reste donc immaculée et vierge.

J

Le J est un I dont la partie basse se contorsionne. C’est le symbole de la curiosité, de la recherche inséminatrice. Regardez un point d’interrogation dans un miroir, la tête en bas : vous avez un j ! Curieux non ? Le J est le symbole de la curiosité, c’est le Je de l’humain, le Jeu auquel il doit se prêter pour retrouver le Jovis Pater. C’est l’initiale de Jeunesse : regardez comme les enfants sont curieux de tout ! (« Soyez comme ces petits enfants »). Le J peut se décomposer en une droite, la Matière, une courbe, l’Esprit, et un point, semence fécondatrice extérieure.

La curiosité est un principe fondamentale de l’évolution humaine, et c’est donc naturellement à la 10ème place que nous retrouvons le J. Le 1 représentant l’individu qui se divinise avec le 0 !

A un autre niveau, le J représente aussi le Sator (qui signifie le Semeur) s’inséminant partout, par la contorsion et l’adaptation du i dans tous les temps et tous les espaces. Comprenez-vous mieux l’initiale de Jésus ?

K

Le K est composé d’une droite verticale I, associée au signe <. Cette symbolique d’insertion de l’être par un composant extérieur représente la greffe.

Vous avez réalisé que l’humain ne s’accomplit qu’en capitalisant et en assimilant des éléments extérieurs à lui. Nos idées, notre pensée, ne sont que des inspirations qui proviennent à l’origine de la pensée du Créateur. Ce procédé est donc une sorte de greffe – nourriture, utilisé quotidiennement. Le K est la 11 lettre : On retrouve le rajout 1+1, donc, une capitalisation. Vous pouvez aussi remarquer que l’on peut interpréter le signe < comme un faisceau rayonnant d’un être, une pensée émergeant d’un esprit. Effectivement, la capitalisation est paradoxale car il faut donner pour se grandir. En somme, on se nourrit à la fois par ingestion et excrétion.

Vous retrouver ce symbole dans la racine Indo-européenne : Kré, qui a donné croître, crescendo, etc…

A un niveau supérieur, c’est le phénomène de création par la pensée…

L

Le L est une équerre posée au sol, un angle droit. « Il mesure l’angle de l’aplomb idéal, de la solidité dans la Matière. Il symbolise la rectitude et la franchise de l’homme. L’équerre permet de rectifier les contact afin qu’ils s’épousent toujours unis et forts quand leur cumul permet l’ampleur d’un Temple inébranlable. Ce Temple est l’Homme. » (dans la Vie des Symboles, p38). Le L exprime sa rectitude et sa précision dans sa schématique mathématique, où un point est défini par des coordonnées sur une échelle d’abscisses et d’ordonnées, branches horizontale et verticale de la lettre.

Le L est associé à la racine Indo-européenne Leuk- « être lumineux, éclairer », qui a donné Lumière, Lucidité, et même Lucifer ! Faites tourner le L et vous avez en recoupement la croix X, symbole entre autre de la Lumière !

Pourquoi le L est associé à la Lumière ? Et bien parce que la manifestation d’une évolution est reconnaissable par sa lumière dégagée. Voyez l’auréole des saints chrétiens. Ce n’est pas par hasard non plus que la prononciation L est « aile », signalant la capacité de déplacement dans les dimensions. Effectivement, pour en revenir à l’équerre, seule une observation stricte des lois de la Vie permet de progresser dans cette Lumière qui attire les « Papillons », symbole important de transmutation…

M

Le M est fondamentalement associée à l’Amour. La forme de la lettre représente deux êtres qui se donnent la main ou deux 1 qui se regardent, symbole de l’androgyne (et que nous retrouvons d’ailleurs dans le mot : aMe)

C’est donc l’initiale choisie spécialement pour former les Mots : Marie ou Matière, dérivée du mot Mère, l’Amour absolue. On peut comprendre à ce niveau que le M en son centre supérieur est un vase contenant, le V central, supporté par deux piliers, désignant ainsi la Matière comme contenant du Verbe et de la Vie. Les deux piliers, identiquement à la lettre H, sont l’assise de la vie, la stabilité : symbole d’éternité. Ils symbolisent aussi la Porte du Temple de l’Espace infini (Cf « la Vie des Symboles », p.57)

Vous pouvez d’ailleurs remarquer que l’initiale du « Mot » est aussi un M, cachant à peine l’utilisation obligatoire de ceux-ci…

Ne vous étonnez pas non plus que le mot « Mort » utilise aussi cette initiale. La mort n’existe pas en tant que telle, car elle est aussi une transmutation… de son vivant à susciter ou plutôt à re-susciter ! C’est donc fondamentalement un acte d’amour, malgré les apparences. Regardez ce recoupement sur la Mort : le M est la 13ème lettre, symbole traditionnel du passage de la mort (voir la lame du Tarot) vers un autre état, somme de vies accumulées. (Le M couché sur la gauche exprime aussi la somme mathématique).

N

L’interprétation de la forme du N correspond à deux entités, deux individus inversés, en contradiction. C’est la symbolique du Négatif.

Le N est associé au M comme Noud central de l’alphabet. La 13ème et cette 14ème lettre expriment deux antagonismes : « aime »(M) et « haine »(N) qui correspondent à l’attitude de l’Ange avant et après la chute (d’ailleurs ces deux lettres additionnées constituent la valeur du mot ANGE= 27 = 13 + 14). Ils sont complémentaires pour donner le choix indispensable à l’évolution. C’est pourquoi l’anagramme de NEGATIF est GENATIF.

O

Le O est une plénitude. Il prend la forme du cercle, espace clos. C’est une symbolique d’accomplissement.

Pourtant, cela reste un potentiel, une matrice fécondable (voir la lettre Q), donc la lettre O représente une étape d’évolution, passagère mais complète en soi.

Voyez en recoupement la position de la lettre : la 15ème dans l’alphabet, c’est à dire le A = 1 de Adam et le E = 5 de Eve, androgyne accompli, mais qui reste en évolution, éternellement. Le O est aussi la lettre finale du Verbe Originel, l’Ousouema, signalant une plénitude d’accomplissement.

P

Le P est dans sa forme un D dont la barre verticale se prolonge verticalement vers le bas. Nous savons tous que la lettre D signale le Dieu.

La prolongation de sa rectitude signale son implication, son action dans la matière. C’est donc la symbolique du Pater, du Père. Vous pouvez assimiler le P dans sa forme à la crosse Papale, symbole du Pouvoir (faire) du Père.

Un autre recoupement sur l’assimilation du P en Père : renversez simplement la lettre et vous retrouvez le « » minuscule du dieu en accomplissement, c’est à dire du père s’autogénérant en processus humain. Jésus ne disait il pas « Je suis le premier et le dernier » ?

Q

La lettre Q a la forme du O avec l’ajout d’une virgule inférieure. On peut interpréter cela comme l’insémination du O, la matrice, par la semence du P en tant que Père.

Cela devient une nouvelle cellule fécondée. Le Q symbolisant donc un nouveau départ. A ce titre, on peut interpréter la forme du Q comme un O qui prend racine. Ce nouveau départ prend la signification de la Quête, vous connaissez laquelle…

D’ailleurs, pour vous convaincre de cette quête du Père, voyez la lettre minuscule « ». n’est-ce point un « » inversé par symétrie ? Les deux lettres formant la lettre Phi grecque, associé au nombre d’or : 1.618

R

Le R est un P avec un barre oblique dirigée vers le bas ou qui remonte à lui. Le P devient stable par ce deuxième pilier. Vous avez deviné ? Le père est devenu Papa !

Le R signale le Retour, le « Re » étymologique est l’idée de retour en arrière, dans l’espace ou dans le temps. Le P est devenu Réel pour ses enfants qui ont su le reconnaître et le féconder en retour pour sa véritable paternité (par la barre oblique). En effet, le père fécondant n’acquière son statut de Papa que lorsque l’enfant le reconnaît. Identiquement pour Dieu, il n’acquière son statut de Père-Mère que lorsque ses enfants humains auront fait un Retour aux sources pour le découvrir et l’aimer.
 
Pour résumer, le R signale un Retour, une Reconnaissance (connaissance en arrière) de l’origine.

S

Le S est la lettre du parcours Sinueux du Serpent. Elle signale par sa géométrie les déformations nécessaires pour arriver au but.

Cela est valable tout particulièrement pour le Sator qui en a adopté l’initiale. Quel parcours ambiguë le Semeur n’a t-il pas effectué pour arriver à ses fins ! (Arepo : subrepticement comme le reptile !)

Le S est le Symbole de l’imprégnation totale de la pensée. Cette imprégnation doit être volumineuse et atteindre tous les espaces pour accumuler suffisamment d’éléments. Le S est donc un va et vient de bas en haut et de droite à gauche. Le S est la qualité de l’eSprit (racine Spir- S ouffler !) à se mouvoir dans les méandres de la mémoire.

T

Le T est composé de deux barres : une verticale, supportant l’autre horizontale. Le schéma global forme une balance, symbolisant l’équilibre. Le T exprime, je cite : la Tenue par le Verbe, la Potence du Pouvoir faire, l’équilibre… Cette lettre est associée fondamentalement au pouvoir Divin. Pour entrer dans le détail, la barre horizontale représente le divin qui descend, contrôlé, par la barre verticale sur le sol, c’est à dire la matière. On retrouve tragiquement cette signification dans la potence de Jésus, qui était un T et non une croix.

Le T a une autre signification liée à la première : il représente un pouvoir divin matriciel : le Temps. Un aspect des capacités, des pouvoir des Dieux évolués, est de savoir manipuler les Temps, d’où leur omnipoTEMPSce. En recoupement de cette affirmation, voyez le mot Temple (dérivé de Tempus, le Temps). Nous vivons dans le Temple de Dieu, c’est à dire un Temps créé par lui, qui Tient en équilibre par son Verbe (voir première signification du T) nos modestes vies humaines.

U

Le U et le V sont liés dans leur origine latine. Pourtant, ils sont différents dans leurs symbolisme. Le U est le symbole de l’Unité. Formé de droites et de courbe, contrairement au V, il signale son caractère androgyne. C’est un contenant, une sorte d’éprouvette où s’unifie, où se fait le mélange alchimique, la transmutation du plomb en or. Vous pouvez remarquer que l’on retrouve dans le U les deux entités mâles et femelles, symbolisées par les traits verticaux ascendants, dont les racines, le demi-cercle inférieur, se nourrissent de l’un et l’autre. L’origine est alternative et réciproque. C’est pourquoi l’article défini Un, Une, commencent par le U.

V

Contrairement au A, le V est un angle ouvert vers le haut. Les deux barres du V s’éloignent l’une de l’autre pour agrandir l’espace intérieur de façon géométrique. Ainsi, le V est un contenant, symbole du Verbe, le contenant de nos pensées. Saviez-vous que le V est attribué exclusivement au phénomène Christique ? Le Verbe humain étant symbolisé par le W. Pourquoi ?

Parce que le V est une lettre à part entière, alors que le W est formé de deux V. Elle est le Verbe complet, unifié, pur. C’est la 22ème lettre, révélant un Tout, à l’image des 22 dimensions de notre espace d’évolution angélo-humain. Le V est le point central qui rayonne, la lumière d’un phare qui éclaire dans toutes les directions, car le V pivote facilement sur son axe, notamment pour former le X. C’est d’ailleurs le V qui a été choisi pour désigné la Victoire dans la main des combattants, formule d’espoir dérisoire au regard des objectifs humains de conquête terrestres.

Le V en tant que contenant verra bientôt son contenu déversé dans l’ère portant son initiale : le Verseau, dont l’analyse montre clairement le versement des eaux, c’est à dire du Verbe divin. Normal car le V est le symbole du Verbe de Dieu.

W

Le W symbolise le double V accolé l’un à l’autre. C’est donc deux caractéristiques du Verbe qui sont incluses dans cette lettre. Ces deux caractéristiques, je cite, explicite l’humain possédé du Verbe-Langue et imprégné du Verbe-Dieu. A l’homme d’unifier ces deux lettres pour retrouver Le Verbe.

Si le V est le symbole d’incarnation du verbe christique, le W correspond à l’incarnation du verbe humain. La première éveille et féconde l’autre. En recoupement, voyez que le W est une suite de courbes ascendantes et descendantes, comme l’électroencéphalogramme d’un esprit humain.

Vous remarquerez que le W est un M renversé ! Cela signifie qu’en devenant humain, l’Amour de l’Ange est rejeté, annulé, afin que celui-ci le redécouvre.

X

Le X est le grand symbole du croisement. Si dans la lettre A, Adam et Eve sont arimés par la tête et le sexe, dans la lettre X ils se croisent enfin spirituellement et physiquement en leur centre. C’est le symbole du couple réalisé et de la fécondité. Dans le mot (SE-X-ES) on voit bien les deux pronoms SE (correspondant à l’homme et à la femme) se croiser par le X central. Cette sexualité n’est pas seulement physique mais spirituelle. La lettre X est donc avant tout une lettre d’accomplissement dédiée au couple, scellant une union majestueuse dans un projet de développement infini.

Ainsi le X montrent deux droites qui se croisent enfin de façon harmonieuse, dessinant quatre V… celui du Verbe.
- Pris dans un sens centripète, le point de convergence des 4 « V » du Verbe symbolise géométriquement le point lumineux, la lumière (X)
- C’est alors que le Verbe, à partir des 4 « V », peut par un effet centrifuge, balayer de sa lumière les 4 points cardinaux.

Le X est également l’inconnu mathématique, car il est à un autre niveau le symbole du Fils de l’Homme qui s’est croisé dans son parcours humain à toutes les souffrances terrestres. Phonétiquement « X » se prononce IKS dont le total est égal à 39 = DIEU. Cela siginifie clairement que pour devenir à l’image de Dieu, l’homme doit se croiser en lui (cf. le fameux homme de Léonard de Vinci) et avec les autres. Pensez au CROIX-ssez et au Multipliez (X) de Jésus.

Si le X est riche de significations, il désigne aussi le Temps, les mystères (ex: « X Files » – dévoilés justement par un couple), etc…

Y

Le Y est un I bicéphale. Fondamentalement, il symbolise le choix car depuis l’origine, l’homme se trouve toujours confronté dans son parcours à deux alternatives : le Bien et le Mal. Cette notion de choix a été dynamisé par la fameuse coupure des deux âmes-sours, d’où la séparation du I en deux branches pour former un Y.

Vous remarquerez que le Y a la forme d’un arbre, car par le symbole du choix qu’il véhicule, il traduit la croissance humaine dont les branches s’élèvent vers les cieux. (Voir le symbolisme de l’Arbre).

D’ailleurs que trouve-t-on dans l’arbre de l’origine ? Eh bien le Serpent ! Ainsi par sa forme, le Y rappelle étrangement la langue bifide du Serpent, qui peut à la fois tuer et guérir. Alors pourquoi ce tentateur de la Genèse incita Adam et Eve à désobéir, en leur donnant ainsi
cette capacité fondamentale à faire des choix, symbolisé par la double voie du Y.

Z

Le Z est une lettre finale étrange. Elle symbolise un va et vient, le croisement des temps. C’est la lettre de l’alliance entre le début et la fin. Le Z est alors associé au A, bouclant la ronde des lettres et réinséminant le début. Regardez , phonétiquement Z se dit ZED ; dont la valeur numérique est égale à 35 ; ce nombre signe également l’adjectif numéral UN qui symbolise l’unité, le départ, et 1 correspond à la lettre A. « A-ZED » signe l’unité du temps puisqu’il est égal à 135.(cf. A = 1 et ZED = 35).

Ce phénomène de la fin, qui est la véritable cause du commencement, est difficilement concevable pour nos esprits. Et pourtant, certains physiciens le perçoivent déjà. Le Z signale l’aspect matriciel et fécondateur du Temps, se croisant dans une conjugaison humaine. D’ailleurs, vous pouvez remarquer que le Z sert à conjuguer le verbe dans la deuxième personne du pluriel : Vous ! Il se place comme par hasard à la fin du verbe, provocant l’action en désignant son sujet et son action, comme dans le « AlleZ et guérisseZ ! »

Le Z est la dernière lettre mais les parcourt toute pour leur donner vie. Il signale que rien n’est jamais terminé, la mort est vaincue !

Enfin le Z symbolise notre époque actuelle, cette apocalypse révélatrice du verseau où l’unité d’en haut vient féconder l’unité d’en bas.

Source : matiere-esprit-science.com