L’amour est un sujet qui tient l’humanité à cœur, mais surtout à corps.
Et moi, malgré mes 36 000 chats, pour ne pas dire félins, à fouetter, je décide de passer à l’acte… d’écrire (ne vous méprenez pas), pour inciser au scalpel les méandres de cette hormone qui fait la pluie et le beau temps après observation du monde et des comportements humains.
Depuis sa plus tendre enfance, l’individu est conditionné à rencontrer une moitié, la sienne : l’éducation et les modèles sociétaux qui se transmettent depuis des temps immémoriaux imposent justement une trajectoire unique au sein d’un sentier bien battu et cimenté de croyances. Ajouté à cela les films, les feuilletons et les romans à l’eau de rose injectés sans modération dans un inconscient désormais engourdi, anesthésié qui ne jure plus que par la formule « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ».
Le parcours d’un individu dit normal est donc couronné, à un moment donné, par un mariage, surtout dans les pays qu’on a sous-développés volontairement, où l’amour chez eux se solde par un contrat ! Charmant !
Et c’est parti pour le meilleur et pour le pire, pour la vie, follement, passionnément, éternellement ! Sauf que l’éternité ici n’est pas sans délai et les grandes passions romanesques induites par un système draconien finissent par s’estomper, cédant la place à l’habitude, la routine, l’ennui, les frustrations…
A ce stade de la relation, quand l’histoire est bien CONSOMMEE, les uns s’embourbent dans ce qu’ils appellent « la vie » avec toutes les contraintes et les obligations que cela implique. Refusant de voir la réalité des choses ils optent pour cette sécurité insipide, cette existence de mornitude, ces faux semblants, car oui, se marier, ou se mettre en couple, devient un investissement à deux qui ne ressemble ni de près ni de loin à l’amour.
D’autres, pensant avoir mal choisi le conjoint, estimant que la passion devrait durer éternellement vont brûler leurs ailes d’histoire en histoire jusqu’à l’écœurement sans jamais trouver la perle rare.
Cela n’exclut pas une tierce catégorie, très rare, où le couple perdure grâce à une espèce d’amitié amoureuse et d’entente.
A ce stade de la réflexion, pour un individu normalement constitué mentalement ; un certain nombre de questions devrait s’imposer, du genre doit-on assumer à vie un choix qui a été fait alors qu’on n’était pas assez mûr ? Humainement parlant, ce genre de vie inculqué et imposé par les institutions est-il naturel ? N’y a-t-il pas eu confusion entre amour et besoins physiques-sexuels qui ne peuvent être assouvis que dans le contexte du couple légalement reconnu, fonctionnant « normalement », procréant à l’aveuglette pour faire comme tout le monde ?
Bref, séparation ou divorce me diriez-vous devrait clore l’affaire et permettrait de passer à autre chose. Oui, mais les gens ne s’en sortent jamais indemnes. L’institution du couple ou celle du mariage a tout mis en œuvre pour rendre cette entreprise plus dure que jamais, sans oublier l’attitude de l’homo-doublement sapiens qui considère l’autre comme sa propriété privée, sa chose. Sa logique étant, je « t’aime » donc « tu es à moi ».
Oui, c’est à ce point qu’on est ligoté par notre mental, pétris de croyances, convaincus que la vie est ainsi faite et qu’on n'a d’autre choix que de subir le contrôle de toutes ces institutions qui ont fait de nous un troupeau docile et soumis. Alors on se résigne, on pullule car c’est censé être notre fonction première, on s’attache aux chimères de l’avoir, à l’image d’un bonheur aseptisé qu’on affiche avec conviction… mais l’amour dans tout ça ? Ça devient une mécanique de vie, un devoir, une drôle d’évidence... et rares sont ceux qui se réveillent un beau matin avec cet écœurement et cette certitude qu’ils vivent avec un(e) parfait(e) étranger(e) sans forcément avoir le cran et la clarté d’esprit de se l’avouer.
Par conséquent, ce qui est de mise au quotidien par ce système de contrôle peut-il être pris pour de l’amour ? Pire, connaissons-nous vraiment l’amour sur cette planète ? Car aimer une personne c’est la libérer avant toute chose, non la posséder, c’est lui permettre de vivre ce qu’elle est censée venir vivre et non l’emprisonner. Aimer est un élan de l’âme et devrait être sans contrepartie, sans jalousie, sans ressentiments… sans toutes ces choses qui conditionnent l’humanité, font de la vie un enfer, de l’amour un désamour et de l’union physique une désunion d’âmes.
Cependant, au point où nous sommes, il est vrai que ces institutions deviennent nécessaires parce que si frustré qu’il est, si aliéné par des millénaires d’endoctrinement, si programmé pour nourrir de ses souffrances les maîtres de ce monde et les servir en pensant qu’il est libre, l’individu ne peut plus être livré à lui-même, lâché dans la nature sinon gare aux dégâts !
On est à un point de non-retour et on n’échappera pas à ce système en le nourrissant, mais en le transcendant… mais là est une autre paire de manches, un autre sujet qui mérite réflexion.
Il est temps de déposer mes outils de chirurgie, car plus j’incise, plus ça va faire mal et susciter l’indignation des PO, agents de la matrice.
FATEN
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