Il contient, bien sûr, les renseignements permettant de calculer et d'établir "dates", "vacances", "ponts" de l'année. Mais il contient de surcroît un très grand nombre d'informations - les unes scientifiques, les autres se rattachant à la superstition ... Nous rencontrerons des éléments d'astronomie ainsi que des éléments d'histoire politique et d'histoire des religions à partir d'un objet à ce point familier que plus personne ne songe à le regarder en détail !
Rappelons d'abord brièvement quelques notions d'histoire du calendrier occidental afin d'expliciter l'origine de certains éléments qui rythment notre vie quotidienne...
L'écoulement du temps peut être apprécié par deux processus différents, d'abord par le temps correspondant à une évolution, une usure (les plantes, les animaux, les hommes naissent, grandissent, vieillissent et meurent), et ensuite par les phénomènes cycliques correspondant aux spécificités de notre planète et de ses mouvements. Ainsi, il est évident que si notre Terre tournait toujours sa même face vers le Soleil, comme le fait la Lune par rapport à la Terre, ou si notre atmosphère était opaque au rayonnement visible comme l'est l'atmosphère de Vénus, nous n'aurions pas la même perception du temps, tel qu'il est pour nous scandé par la succession des jours et des nuits. En effet, l'alternance nuit-jour est la première et la plus évidente mesure du temps. Cependant, pour conserver la mémoire des évènements et également se projeter dans l'avenir et pouvoir le programmer, le cycle jour-nuit est trop court et très vite, dès que le laps de temps considéré est trop long, défie la mémoire. Il importe de trouver un autre cycle plus long.
Le deuxième cycle que nous fournit l'astronomie correspond aux phases de la Lune : on voit la Lune, d'une nuit à l'autre, croître, atteindre le premier quartier, puis la rotondité parfaite, décroître ensuite jusqu'au dernier quartier, et continuer à décroître pour enfin disparaître.
Le troisième cycle utilisé nous est perceptible par le retour des saisons et correspond au trajet de la Terre sur son orbite autour du Soleil. Le cycle lunaire sera plus important pour les populations nomades, vivant dans des régions où la différence des saisons est peu marquée, et qui ont besoin de connaître les phases de la Lune pour déterminer les nuits où il sera possible de voyager dans le désert à la clarté lunaire, évitant ainsi la chaleur du jour. Le cycle solaire sera indispensable aux populations agricoles dont l'activité est rythmée par les saisons, afin de déterminer en particulier l'époque des semailles. Notre calendrier utilise chacun des trois cycles, mais est plus fondamentalement basé sur le Soleil.
Une année correspond donc au temps que met la Terre à effectuer sa révolution autour du Soleil. On peut aussi la définir par la période du mouvement apparent du Soleil autour de la sphère céleste. Une année ne correspond pas à un nombre entier de jours, non plus qu'à un nombre entier de lunaisons, lesquelles ne correspondent pas non plus à un nombre entier de jours. Ce sont là les raisons qui ont rendu l'établissement du calendrier si compliqué.
Une année vaut 365,24220 jours en moyenne.
Une lunaison vaut en moyenne : 29,530588 jours civils ou 29 jours 12 heures 44 minutes 2,8 secondes. Une année contient 12 lunaisons + 10,875 jours.
Alors que le calendrier romain était particulièrement désordonné, il était devenu nécessaire d'y mettre de l'ordre. C'est alors que le calendrier julien fut établi par Jules César, conseillé par l'astronome grec Sosigène d'Alexandrie. Dans le calendrier julien, la durée moyenne de l'année est de 365,25 jours. Après trois années communes de 365 jours, vient une année bissextile de 366 jours, qui arrive tous les ans dont le numéro est divisible par 4. Pour honorer César et pour célébrer sa réforme du calendrier, on lui consacra un mois que l'on appela Juillet. Cependant, sa réforme fut d'abord mal comprise. De la même façon que dans la langue française, l'expression "tous les quinze jours" signifie en fait : "tous les quatorze jours" ou de même : "tous les huit jours" signifie en fait "tous les sept jours", le jour à ajouter tous les quatre ans, fut en fait compris comme étant à ajouter tous les trois ans. L'erreur fut corrigée par Auguste, à qui un mois fut également dédié : ce fut le mois d'août. Mais comme juillet est un mois qui comporte 31 jours, Auguste ne pouvait pas être honoré par un mois plus court que celui de César. Et voila pourquoi juillet et août ont tous les deux 31 jours ! L'effet d'une décision purement politique perdure depuis deux millénaires et nous apparaît actuellement totalement illogique.
Notre calendrier (du latin calendæ, premier jour du mois chez les Romains) est issu en droite ligne du calendrier dit julien car institué par Jules César.
Initialement lunaire [dans l’ancien calendrier romain, l’année compte 304 jours divisés en 10 mois auxquels on ajoute le nombre de jours nécessaires pour égaler l’année solaire : cette période devient par la suite les mois de janvier et février], le calendrier romain devient solaire sous la République.
L’année compte 355 jours répartis en 12 mois : 29 en janvier, 28 en février, 31 en mars, 29 en avril, 31 en mai, 29 en juin, 31 en juillet, 29 en août et en septembre, 31 en octobre et 29 en novembre et en décembre.
Pour combler le déficit par rapport à l’année solaire, on intercale tous les 2 ans 22 ou 23 jours supplémentaires entre le 23 et le 24 février. Les derniers jours de février (du 24 au 28) s’ajoutent aux jours intercalés pour former le mensis intercalaris (ou encore mercedonius) de 27 jours. On arrive à une durée annuelle moyenne de 365,25 jours.
Au IIe siècle avant J.-C., le début de l’année est déplacé du 1er mars au 1er janvier.
Mais l’intercalation du mensis intercalaris est laissée au libre arbitre des pontifes, dont les décisions sont souvent motivées par des considérations plus politiques qu’astronomiques. Il en résulte un désordre tel que le calendrier n’est plus du tout en accord avec les saisons.
En 46 avant J.-C. (soit en l’an 708 de la fondation de Rome), Jules César réforme le calendrier avec l’aide de l’astronome Sosigène d’Alexandrie en adaptant le calendrier agricole italique au calendrier (d'origine égyptienne) établi par l'astronome grec Eudoxe au IVe s. av. J.-C.
L’an 709 de Rome (45 av. J.-C. des chronologistes, - 44 en notation algébrique des astronomes) commence le 1er janvier.
César commence par ajouter 90 jours au lieu des 27, pour ramener le calendrier en concordance avec les saisons : l’année 46 avant J.-C. comporte donc 445 jours (année de la confusion).
Puis il introduit un cycle de 4 ans au cours duquel les 3 premières années comprennent 365 jours, et la quatrième 366 jours, pour obtenir une durée annuelle moyenne de 365,25 jours. Le jour supplémentaire est ajouté au mois de février : on double le 24 février par un 24 bis nommé bis-sextus ante calendas Martias (d’où l’expression : année "bissextile").
Les pontifes, ayant commis l’erreur de placer le bissexte tous les 3 ans pendant 36 ans, l’empereur Auguste doit, pour corriger l’erreur, ordonner la suppression de toute intercalation pendant 12 ans (de 8 av. J.-C. à 5 ap. J.-C.) ; il en profite pour s’attribuer le nom d’un mois (augustus = août).
Imposé à tout l’Empire romain, le calendrier julien est adopté par la chrétienté.
En 221, l'historien chrétien, Sextus Julius Africanus, né en Libye, relate l’histoire du monde à partir de la Création jusqu’en 221 ap. J.-C. ; il estime que la Création remonte à 5 499 ans avant la naissance du Christ qu’il avance de 3 ans par rapport à la date habituelle (Chronographie).
Vers 525, Dionysius Exiguus (Denys le Petit), moine scythe, met au point, à la demande du pape Jean Ier, une table de calcul de la date de Pâques où les années sont comptées depuis la naissance du Christ qu’il fixe au 25 décembre de l’an 753 de la fondation de Rome (Liber de Paschate).
L'an de Rome 754 devient l'an 1 de l'ère chrétienne (II n'y a pas d'année 0 : on saute de l'an 1 avant Jésus-Christ à l'an 1 après).
L’ère chrétienne, appelée également dionysienne, connaît une lente diffusion. Cette manière de compter est adoptée par la France au VIIIe siècle (capitulaires de Carloman et Pépin) mais elle ne se généralise que vers l’an mil.
On s'aperçoit par la suite que Denys s'est trompé de 4 ans au moins. Ils ont bonne mine les millénaristes.
En 725, Bède le Vénérable, moine bénédictin anglo-saxon, développe la science du calcul du temps que l'on nomme comput (du latin computare : calculer) et effectue un travail méticuleux de la chronologie historique dans De temporum ratione (De la division du temps).
En 1345, le pape Clément VI envisage de réformer le calendrier.
En 1417, lors du concile œcuménique de Constance, le cardinal Pierre d'Ailly présente son traité Exhortatio super correctione calendarii (Exhortation à la réforme du calendrier) qui n'est pas suivi d’effet.
En 1436, l'astronome Nicolas de Cursa propose en vain une réforme presque identique.
En 1514, Léon X demande à l'évêque et astronome hollandais, Paul de Middelburg, de présider une commission chargée de corriger le calendrier.
Copernic participe en 1515 à la commission du Ve concile du Latran sur la réforme du calendrier qui n’aboutit pas car le pape croit bon de demander leur avis aux souverains, lesquels, ayant probablement d’autres chats à fouetter, n’y accordent aucun d’intérêt.
Ce calendrier julien fut institué en 46 avant Jésus-Christ (pour les historiens, mais en -45 pour les astronomes qui compte l'année zéro depuis 1740 avec Jacques Cassini, dit "Cassini II", deuxième directeur de l'Observatoire de Paris.
l'empereur romain Jules César (d'où son nom de "calendrier julien"), c'était précisément en l'an 708 de la fondation de Rome par Romulus.
Pourquoi Jules César a-t-il éprouvé le besoin de réformer le précédent calendrier romain ? Eh bien essentiellement pour deux raisons :
Pour cela Jules César s'est entouré de l'astronome égyptien Sosigène d'Alexandrie qui s'est basé sur une valeur de l'année tropique (celle qui ramène les saisons) de 365 jours et six heures. Cette valeur de 365 jours 6 heures (365,25 jours) a été la base du calendrier julien pendant 1 626 ans (entre -44 et 1582). Or, Sosigène savait déjà que la durée de l'année tropique était en réalité de 365 jours 5 heures et 49 minutes, soit 11 minutes de moins. Il a dû penser que ces 11 minutes étaient insignifiantes compte tenu de la très grande incertitude des calendriers jusqu'alors, et il avait raison. Il a dû supposer que quelqu'un proposerait dans l'avenir un correctif à son calendrier lorsque ce dernier commencerait à diverger gravement avec la réalité astronomique constatée…
Avec le temps qui s'est écoulé inexorablement ces 11 minutes par an ont fini par faire diverger gravement l'exactitude du calendrier julien :
Donc en 1 500 ans le calendrier julien accusait un retard de plus de onze jours sur l'année des saisons.
L'Église catholique fut la plus désireuse de réformer le calendrier julien. Pourquoi ? Eh bien à cause de la stupide rédaction de la règle fixée par le Concile œcuménique de Nicée (actuellement Iznik en Turquie) en 325 après Jésus-Christ concernant la date de la fête de Pâques :
« Pâques est célébré le dimanche qui suit le quatorzième jour de la lune qui atteint cet âge au 21 mars ou immédiatement après. »
Eh bien, c'est bien là tout le problème qui a amené à la réforme du calendrier par le pape Grégoire XIII en 1582 : Pâques, du fait de la stupide rédaction de la règle fixée par le concile de Nicée (référence au 21 mars et non à l'équinoxe de printemps), prenait de plus en plus de retard et de fête printanière aurait fini par devenir une fête estivale !...
Pour vous donner une idée de la dérive de la date de l'équinoxe de printemps par rapport au calendrier julien nous allons consulter le site de l'IMCCE (Institut de Mécanique Céleste et de Calcul des Éphémérides) qui indique, grâce au magnifique travail de Patrick Rocher, astronome à l'Observatoire de Paris, les dates des quatre saisons sur 6 500 ans, entre -4000 et + 2500 (http://www.imcce.fr/fr/grandpublic/temps/saisons.php) :
Comme Pâques était célébré par rapport au 21 mars et non par rapport à l'équinoxe de printemps, il s'éloignait de plus en plus de ce dernier…
Nombre des jours de la période julienne :
http://math.univ-lyon1.fr/irem/IMG/pdf/02_PERIODE_JULIENNE.pdf
Semaine en langues :
http://math.univ-lyon1.fr/irem/IMG/pdf/03_Semaine_en_langues.pdf
Celui-ci a succédé au vénérable calendrier julien (institué par l'empereur romain Jules César, d'où son nom, en 46 avant Jésus-Christ pour les historiens et en -45 pour les astronomes) qui a fini son existence officielle le jeudi 4 octobre 1582 à minuit pour être remplacé immédiatement (mais avec une avance considérable de dix jours entiers) à minuit par le nouveau calendrier institué par le pape Grégoire XIII, d'où son nom de calendrier grégorien, avec la date du vendredi 15 octobre 1582. Donc dix jours de l'histoire du monde ont été supprimés !...
Je vais revenir , assez brièvement sur l'histoire du calendrier julien, avant d'indiquer pourquoi il fut réformé il y a 430 ans et quel est l'avenir du calendrier grégorien ?
La réforme dite "grégorienne" du pape Grégoire XIII fut décrétée par la bulle "Inter Gravissima", signée le sixième jour des calendes de mars de l’an 1581 (24 février 1581), dont les deux points principaux furent :
Le deuxième point de la bulle "Inter Gravissima" ne posa aucun problème… En revanche, le premier point fut unanimement rejeté par tous les états du monde, sauf trois : l'Italie, l'Espagne et le Portugal, et c'est tout !…
Donc seulement les trois états très catholiques d'Europe, et leurs colonies. Tous les autres pays, les pays de rite orthodoxe, de rite protestant, et les pays mixtes comme la France n'ont pas suivi le souverain pontife. Pour eux le 4 octobre 1582 a bien été suivi du 5 et non du 15 octobre 1582...
Les clercs catholiques de France étaient bien ennuyés, certes le Saint-Père leur demandait d'avancer brusquement le calendrier de 10 jours, mais non le roi de France qui était leur supérieur hiérarchique direct en vertu du Concordat de Bologne en 1516. Quand allaient-ils célébrer Noël ? le 25 décembre ou dix jours plus tôt ?
Fort heureusement une ordonnance du roi de France Henri III du 3 novembre 1582 décida que le lendemain du lundi 9 décembre 1582 serait le mardi 20 décembre 1582. Cette année-là l'Avent n'eut donc que deux dimanches au lieu des quatre habituels et Noël fut célébré dès le 15 décembre, selon le calendrier julien. Avec le ralliement de la France la réforme grégorienne gagna du terrain, d'autres états s'y rallièrent peu à peu : aux Pays-Bas les provinces catholiques le firent le lendemain du 14 décembre 1582, où ils fêtèrent Noël ; en 1584 pour les provinces catholiques de Suisse et d'Allemagne ; en 1586 en Pologne et en 1587 en Hongrie. Les provinces protestantes d'Allemagne, des Pays-Bas et de Suisse n'adoptèrent le nouveau calendrier qu'en 1700, et enfin en 1752 ce fut le tour de la Suède et surtout de la Grande-Bretagne et ses colonies. Donc les États-Unis d'Amérique, indépendants depuis le 4 juillet 1776, n'ont toujours connu que le calendrier grégorien, dont ils sont un des plus ardents défenseurs. Ce n'est qu'entre 1918 et 1927 que les pays de rite orthodoxe (Bulgarie, Grèce, Russie, Turquie, Yougoslavie) ont adopté le calendrier grégorien, mais uniquement pour les usages civils. Pour les fêtes religieuses ils conservent leur vieux calendrier julien. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945, les autres états du monde (les états asiatiques, africains, arabes et Israël) ont eux aussi adopté, plus ou moins officieusement, le calendrier grégorien pour leurs relations commerciales et diplomatiques.
Il est bon de le savoir, car tout projet de réforme de calendrier (ainsi le fameux "calendrier perpétuel" cher à Camille Flammarion), risquerait d'entraîner de nouveau une grave cacophonie dans la manière de compter les jours au niveau de la planète. Il a fallu plus de trois siècles pour que le calendrier grégorien soit reconnu comme calendrier international, ne brisons surtout pas ce très fragile consensus actuel…
Le calendrier grégorien sera en harmonie avec les saisons pendant encore plusieurs millénaires. La réforme grégorienne, en supprimant 3 jours tous les 400 ans ramène donc l'écart avec l'année tropique à 0,12 jours tous les 400 ans (un cycle grégorien complet), ou 2 heures 52 minutes et 48 secondes, soit presque trois heures. Donc dans environ 2 800 ans notre calendrier aura de nouveau un jour de trop. Déjà Jean-Baptiste Delambre avait prévu en 1805 que l'an 4000 et l'an 8000 ne devraient pas être bissextiles. Mais d'ici-là nos descendants auront largement le temps de voir venir... d'autant plus que la durée de l'année tropique n'est pas constante, que la durée de la rotation de la terre ne l'est pas non plus, et qu'aucun calendrier n'a survécu plus de 5 000 ans sans être réformé plus ou moins profondément.
Le très grand calculateur belge Jean Meeus indique à la page 364 de son ouvrage "More Mathematical Astronomy Morsels" (paru en 2002 aux éditions Willmann-Bell à Richmond, en Virginie aux États-Unis) :
« Bien que le calendrier grégorien restera excellent pour au moins quatre ou cinq mille ans, ce ne sera plus le cas dans l'avenir au-delà. La rotation de la Terre ralentit continuellement, donc nous devrons faire face à cet aspect inévitable. Irrémédiablement il y aura de moins en moins de jours solaires moyen dans une année. Quand, dans environ 2,4 millions d'années, il n’y aura plus seulement que 365,1 jours dans une année, le calendrier devra consister en seulement une année bissextile de 366 jours tous les dix ans. Encore plus tard, il y aura exactement 365 jours dans une année, et ainsi de suite...
La conclusion est évidente : nous ne pouvons pas inventer un calendrier valide pour des dizaines de milliers d'années dans l'avenir. Il n'y a d'ailleurs aucun besoin de s'en préoccuper. »
En 1582, à la demande du pape Grégoire XIII, les astronomes Luigi Lilio, Christophorus Clavius et le mathématicien espagnol Pedro Chacon établissent un nouveau calendrier ; ils s'aperçoivent que, César ayant commis une petite erreur dans l'évaluation de l'année solaire, on se trouve en retard de 10 jours sur le soleil.
Le pape décide alors, par bulle du 14 février 1582, qu’afin de rétablir la concordance, le lendemain du 4 octobre 1582 sera le 15 octobre. Ce qui est fait à Rome, en Espagne et au Portugal.
La France décide que le lendemain du 9 décembre 1582 est le 20.
En Grande Bretagne, le lendemain du 2 septembre 1752 est le 14.
Kepler (1571-1630), adepte de Copernic, fait triompher la cause de la réforme grégorienne du calendrier.
Les derniers pays à avoir adopté le calendrier grégorien sont l'U.R.S.S (le lendemain du 31 janvier 1918 est le 14 février), la Roumanie et la Yougoslavie (1919), la Grèce (le 9 mars 1924 est suivi par le 23 mars) et la Turquie (passage du calendrier musulman au calendrier grégorien le 1er janvier 1927).
Selon le calendrier grégorien, les années séculaires ("année séculaire : année qui termine un siècle" cf. Petit Larousse) ne sont bissextiles que si leur nombre est divisible par 4 (exemple : 1600, 2000, 2400, etc.).
Il y a effectivement un décalage d'une année à une autre de la date de l'équinoxe de printemps et que ce décalage est assez bien rattrapé par une année bissextile tous les quatre ans. On voit cependant que ce rattrapage n'est pas parfait et qu'il reste une dérive sensible à partir d'un certain nombre d'années. En fait, l'année tropique, valeur moyenne de l'intervalle de temps séparant deux passages consécutifs du Soleil à l'équinoxe, est un peu plus courte que l'année julienne, ce qui entraînait un décalage croissant entre le calendrier et le mouvement du Soleil. En particulier, l'établissement des saisons dans le calendrier julien ne correspondait plus à la réalité. La réforme grégorienne, ordonnée par le pape Grégoire XIII en 1582 eut pour principal objet de rétablir l'accord entre le calendrier et le mouvement du Soleil. L'équinoxe de printemps devait coïncider avec une date aussi proche que possible du 21 mars.
Pour retrouver un calendrier plus proche de la réalité astronomique, il fallait d'une part adopter un calendrier plus précis et d'autre part rattraper le retard accumulé.
La première de ces conditions fut satisfaite en donnant au calendrier grégorien les caractéristiques suivantes : les années continuent à être bissextiles de quatre ans en quatre ans ; toutefois les années séculaires (c'est-à-dire dont le millésime se termine par deux zéros), qui toutes sont bissextiles dans le calendrier julien, cessent de l'être et deviennent communes dans le calendrier grégorien, sauf celles dont les deux premiers chiffres sont divisibles par quatre. Ainsi, 1900, comme 1800 et 1700, n'est pas bissextile, alors que 2000, comme 1600, l'est. On voit sur la figure 3 comment le fait que l'année 1900 ne soit pas bissextile compense la dérive observée dans la date de l'équinoxe de printemps. En revanche, la figure 2 montre une année 2000 bissextile. L'inexactitude du calendrier grégorien par rapport aux données astronomiques correspond à 0,0003 jour par an, soit environ une journée tous les 3000 ans.
La deuxième des conditions fut remplie comme suit : l'année julienne avait accumulé un retard de près de 10 jours. Pour le compenser, Grégoire XIII ordonna la suppression de dix quantièmes dans le calendrier de l'année, de sorte qu'à Rome, le jeudi 4 octobre 1582 fut immédiatement suivi du vendredi 15 octobre. En France, la suppression de 10 jours eut lieu en décembre 1582 par lettres patentes du roi Henri III et le dimanche 9 décembre 1582 eut pour lendemain le lundi 20 décembre. Si dans les pays catholiques, la réforme grégorienne fut vite adoptée, parce que cette réforme avait été créée par un pape, il n'en fut pas de même dans les pays d'une autre religion, c'est à dire les pays protestants, orthodoxes et musulmans. Comme le faisait remarquer Voltaire avec dérision,
"Il vaut mieux avoir tort contre le pape que raison avec lui".
En Grande-Bretagne, c'est seulement en 1752 qu'aboutit la réforme grégorienne : le mercredi 2 septembre fut suivi du jeudi 14 septembre, le retard du calendrier julien ayant encore augmenté d'un jour.
Dates d'adoption du calendrier grégorien dans différents pays :
A cause du retard pris par le calendrier russe, ce qu'on coutume d'appeler "la Révolution d'Octobre" a en fait eu lieu en novembre. Lors de courrier avec l'étranger, les Russes vivant avant 1919 utilisaient les deux dates, russe et occidentale. Le calendrier julien est encore utilisé dans l'église orthodoxe, au moins pour la date de Pâques, comme cela peut être facilement remarqué lors des informations télévisées.
Le mois est à l'origine basé sur la longueur d'une lunaison. Les noms et les longueurs de nos mois actuels proviennent du calendrier romain dont l'histoire des modifications est particulièrement confuse.
Nom des mois :
On notera que la signification des noms des quatre derniers mois de l'année ne correspond plus à rien de nos jours.
La semaine est aujourd'hui en usage chez presque toutes les nations civilisées. Sa durée de sept jours l'apparente aux phases de la Lune. Son emploi en Occident date seulement du IIIe siècle de notre ère. Le dimanche est adopté comme jour de repos par les peuples chrétiens depuis un décret de Constantin en 321. Les musulmans se reposent le vendredi et les Israélites le samedi. Dans la plupart des langues européennes, les noms de jours sont associés aux sept astres mobiles que les anciens avaient décelés sur la voûte céleste.
Au Moyen Age, suivant les époques et les endroits, l'année commençait le 1er mars, le 25 mars, à Noël ou à Pâques. Pour mettre fin aux ambiguïtés, un édit de Charles IX, signé en 1564, mais qui prit effet en 1567, rendit obligatoire la date du 1er janvier.
On discernera parmi les jours fériés ceux qui sont d'origine politique ou historique, et qui le plus souvent changent d'un pays à un autre, et ceux qui sont d'origine religieuse. Le calendrier ecclésiastique est à la fois lunaire et solaire. Certaines fêtes religieuses sont fixes par rapport à notre calendrier qui est solaire. Les fêtes à date fixe adviennent donc un jour quelconque de la semaine, qui change tous les ans. Ces fêtes sont Noël (25 décembre), l'Assomption (15 août) et la Toussaint (1er novembre). D'autres fêtes, sont mobiles par rapport à notre calendrier mais fixes par rapport au calendrier lunaire. Ces fêtes religieuses à date mobile (donc advenant toujours le même jour de la semaine, mais à des dates différentes) sont : Pâques, l'Ascension et la Pentecôte. Pâques se produit toujours un dimanche ; l'Ascension, qui survient 40 (ou plutôt 39) jours après Pâques, se produit toujours un jeudi, et la Pentecôte, qui survient 10 jours après l'Ascension, se produit toujours un dimanche.
En 525 Denys le Petit, exégète romain, fixa la naissance du Christ au 25 décembre de l'an 753 ab urbe condita - depuis la fondation de Rome -. Cette décision, non seulement fixait la date de Noël, mais fixait aussi l'origine du décompte des années de notre calendrier. On pense actuellement qu'il y a en fait une erreur de plusieurs années dans le décompte des années nous séparant de la naissance du Christ.
Depuis le concile de Nicée (325), la fête de Pâques doit être célébrée le premier dimanche qui suit la 14e nuit de la lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après. Ce qui revient à dire plus simplement que Pâques est fixé à la 1ère nuit de samedi à dimanche après la pleine lune de printemps, laquelle a lieu soit le 21 mars, soit immédiatement après. La date de Pâques dépend donc de la façon dont se placent, par rapport aux jours de l'année, à la fois les lunaisons et les jours de la semaine. Selon la date des lunaisons et les jours de la semaine, Pâques peut tomber au plus tôt le 22 mars et au plus tard le 25 avril. Les dates extrêmes, c'est-à-dire les 22-23- 24 mars et les 24-25 avril correspondent à une seule combinaison : "jours de la semaine/lunaison", alors que les autres dates peuvent correspondre à plusieurs possibilités entre les lunaisons et les jours de la semaine, et adviennent donc plus fréquemment.
On s'interrogera sur certains renseignements qui figurent sur le calendrier de la Poste, année après année et dont la signification a disparu de nos mémoires.
Nous commencerons par le comput ecclésiastique qui est porté, pour de simples raisons de place disponible, à la fin du mois de février. Voir figure 4.
Figure 4 : Exemple de comput ecclésiastique tel qu'il figure sur le calendrier de la poste
Crédit : Astrophysique sur Mesure
Figure 5 : Lettres dominicales pour les différentes années de 1600 à 2800.
Figure 6 : Jours de la semaine pour tous les jours de l'année suivant la lettre dominicale.
Crédit : Astrophysique sur Mesure
Le comput ecclésiastique est un ensemble d'opérations permettant de calculer chaque année les dates des fêtes religieuses mobiles et particulièrement celle de Pâques. Ses éléments sont : le nombre d'or, l'épacte, la lettre dominicale, le cycle solaire et l'indiction romaine.
Nombre d'or : : L'astronome grec Méton aurait découvert en 433 av. J.-C. que 19 années solaires valent 235 lunaisons : après dix-neuf années, les phases de la Lune reviennent aux mêmes dates des mêmes mois. C'était une découverte essentielle apte à fixer le calendrier. Le rang d'une année dans le cycle de Méton prit le nom de nombre d'or. Le nombre d'or est donc compris entre 1 et 19. Le nombre d'or est égal au reste de la division par 19 du millésime de l'année, augmenté de 1; l'an 1 de l'ère chrétienne ayant 2 pour nombre d'or.
Attention : Ne pas confondre avec le nombre d'or en mathématiques = , qui a une valeur fixe.
Epacte : : Nombre qui indique l'âge de la lune "ecclésiastique" au 1er janvier, diminué d'une unité, en convenant de désigner par 0 son âge le jour où elle est nouvelle. Comme une lunaison compte 29 jours et quelques heures, l'épacte peut varier de 0 à 29. De la valeur de l'épacte, on déduit la date de la pleine lune qui survient le 21 mars ou immédiatement après. Puis, par la lettre dominicale on obtient la date du dimanche suivant : le jour de Pâques.
Lettre dominicale : : Indique les dimanches d'une année avec la convention suivante : on désigne à partir du 1er janvier les jours successifs de l'année par A, B, C, D, E, F, G, en recommençant la série des sept lettres quand elle est épuisée. Les jours de même nom sont donc désignés par la même lettre. Si le 1er janvier est un lundi, A désigne les lundis, B les mardis... G, les dimanches : G est alors la lettre dominicale de l'année. Dans les années bissextiles, le 29 février usurpe la lettre qui devrait revenir au 1er mars. Il faut donc indiquer, pour les 10 derniers mois de l'année, une 2ème lettre dominicale qui eût été normalement celle de l'année suivante. A une époque où le papier était rare, la lettre dominicale permettait d'établir un calendrier perpétuel. En connaissant la lettre dominicale pour une année donnée (et les deux lettres dominicales pour une année bissextile), telles celles qui sont portées sur la figure 5, un tableau comme celui de la figure 6 permet de connaître la succession des jours de la semaine tout au long de l'année, et ceci quelle que soit l'année.
Cycle dominical (ou cycle solaire) : : Période de 28 ans à la fin de laquelle reviennent dans le cycle julien les mêmes lettres dominicales. Chaque année peut être caractérisée par son rang (entre 1 et 28) dans ce cycle.
Indiction romaine : Période de 15 années, conventionnelle, n'ayant aucune signification astronomique (correspondant à Rome, au temps des empereurs, à la perception d'un impôt exceptionnel). Les papes, depuis Grégoire VIII, ont fait commencer l'indiction au 1-1-313. Depuis, les années portent un numéro compris entre 1 et 15, qui porte aussi le nom d'indiction romaine. L'indiction est égale au reste de la division par 15 du millésime de l'année augmenté de 3. Des notaires turinois l'employèrent jusqu'au XVIIIème siècle, le St-Empire jusqu'en 1806 ; les bulles papales sont toujours datées en Indiction.
Signification de quelques autres informations figurant discrètement sur le calendrier.
Les Quatre Temps sont signalés sur certaines éditions du calendrier par les lettres QT portées à quatre reprises à côté du saint du jour. Voir figure 7.
Figure 7 : Indications des Quatre Temps portés sur le calendrier de la poste
Crédit : Astrophysique sur Mesure
Autrefois, périodes de trois jours de pénitence et de jeûne (mercredi, vendredi et samedi) situées respectivement après : le 3ème dimanche de l'Avent, le 1er dimanche de carême, le dimanche de la Pentecôte, et le 17ème dimanche après la Pentecôte. Leur origine, très lointaine (les Quatre-Temps furent célébrés par le pape Sirice au IVème siècle), est mystérieuse. C'est probablement une reprise de célébrations païennes marquant les semailles, les moissons et les vendanges.
Certains calendriers comportent aussi les lettres ja et a, signifiant respectivement jeûne et abstinence et abstinence. De même, certains calendriers comportent les lettres JS, VS, et SS, signifiant respectivement Jeudi Saint, Vendredi Saint et Samedi Saint, et se situant les trois jours précédant le dimanche de Pâques. Les lettres SC signifient Sacré Cœur, qui se fête le vendredi après le dimanche de la Fête Dieu, lui même situé deux semaines après le dimanche de Pentecôte.
Le calendrier républicain ou révolutionnaire, préparé par une commission présidée par Gilbert Romme et comprenant notamment Lagrange, Monge, Lalande, Delambre, Laplace, Guyton, Pingré et Dupuis, est institué par décret de la Convention le 24 octobre 1793.
L’année est composée de 12 mois de 30 jours divisés en 3 décades ; on doit ajouter 5 ou 6 jours complémentaires pour que l’année ait une durée moyenne de 365,25 jours.
Le peintre David, André Chénier, Fabre d'Eglantine et Gilbert Romme établissent la nouvelle nomenclature.
Les noms des mois sont : vendémiaire, brumaire, frimaire pour les trois premiers, qui sont des mois d’automne, nivôse, pluviôse, ventôse pour les mois d’hiver, germinal, floréal, prairial pour les mois de printemps, et messidor, thermidor, fructidor pour les mois d’été. Les jours complémentaires sont appelés sans-culottides.
Dans chaque décade, les jours sont appelés primidi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi, décadi, et il leur est affecté le nom d’un produit agricole, d’une plante ou d’un outil.
Le début de l’année est fixé au minuit, compté en temps vrai de l’Observatoire de Paris, qui précède l’instant de l’équinoxe d’automne. Étant donné la définition du début de l’année, il faut calculer quand commencera l’année suivante pour savoir si elle contient 365 ou 366 jours (année sextile), ce qui n’arrive pas tous les 4 ans comme on peut le penser.
L’an I de l’ère républicaine débute le 22 septembre 1792.
Le calendrier républicain est aboli par Napoléon qui restaure le calendrier grégorien à partir du 1er janvier 1806.
Le calendrier révolutionnaire est réutilisé brièvement par la Commune de Paris en 1871 (An LXXIX).
L’abbé Marc Mastrofini propose en 1834 que le dernier jour de l’année soit un jour blanc, afin que les autres jours se regroupent en 52 semaines exactement.
En 1849, Auguste Comte conçoit un calendrier de 13 mois égaux de 28 jours suivis d’un jour blanc.
Puis, Camille Flammarion, après une vaste campagne contre le calendrier grégorien, se rallie à un calendrier perpétuel de 12 mois à trimestres identiques (calendrier universel).
Dès 1922, la Société des Nations s’intéresse au projet de réforme en créant un comité d’étude. Sa conclusion, connue en 1931, est de ne pas modifier l’actuel calendrier ; mais une date est retenue pour la stabilisation de Pâques.
L'O.N.U., considérant que le calendrier grégorien est mal adapté aux activités économiques actuelles, envisage de le réformer au XXIe siècle (elle a lancé un concours international).
1er mars : premier calendrier romain de Numa Pompilius, deuxième roi (légendaire) de Rome (v. 715-672 av. J.-C.) ; l'année lunaire est divisée en 10 mois, ce qui explique les noms de septembre, octobre, novembre et décembre : 7e, 8e, 9e et 10e mois.
L’année commence le 1er mars dans nombre de provinces françaises aux VIe et VIIe siècles.
1er janvier : calendrier romain à partir de 153 avant J.-C. puis retour au 1er mars jusqu’à ce que César rétablisse le 1er janvier en 45 avant notre ère.
En France, le 1er janvier est choisi et imposé par le roi Charles IX : édit de Roussillon du 9/8/1564 avec effet au 1er janvier 1567.
Le Saint-Siège décide qu’à partir du 1er janvier 1622, dans tous les pays catholiques, l'année calendaire commencera le 1er janvier et non plus le 25 mars.
Le 15 décembre 1699, le tsar Pierre Ier de Russie décide de faire commencer le calendrier russe (julien) le 1er janvier au lieu du 1er septembre.
25 décembre : date fixée par le pape Jules Ier en 337.
L’année commence à Noël au temps de Charlemagne, et en certains lieux, tel Soissons, jusqu’au XIIe s.
Cet usage, répandu dans le midi, est encore en faveur dans le Dauphiné à la fin du Moyen Age.
25 mars : jour de l’Annonciation. Au IXe siècle, le 25 mars est utilisé comme début de l'année dans le sud de l'Europe ; cette pratique s'étend en Europe à partir du XIe siècle et en Angleterre à la fin du XIIe siècle 12 ; en France, elle est notamment en usage dans le midi, Limousin, Auvergne, Lorraine, Champagne, Picardie.
Pâques : au XIIe siècle, l'Église fixe le début de l'année à Pâques, le jour du samedi saint (qui peut tomber un 1er avril).
Cet usage, quasi général aux XIIe et XIIIe siècles, perdure jusqu’au XVIe dans certaines provinces.
La date de pâques est longtemps utilisée par la chancellerie royale pour les administrations.
Les fausses étrennes, dites "poissons d’avril", sont un lointain souvenir des Nouvels Ans révolus.
Quand l’année commençait pendant le carême, période durant laquelle la consommation de viande était interdite chez les chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent. Lorsque l’année débuta le 1er janvier (1567 en France), on se gaussa des ignorants restés fidèles à l’ancien nouvel an en leur offrant des poissons séchés puis de faux poissons. Ensuite, les moqueurs en vinrent au canular…
Certains pensent que la coutume du poisson d’avril est liée à la date de fermeture de la pêche à cause du frai, fermeture généralisée autrefois en France au 1er avril : pour se moquer des pêcheurs, privés de poissons, on leur envoyait des harengs.
D’autres proposent une référence astrologique : le Soleil quitte alors le signe du Poisson.
La victime d’un poisson d’avril est appelée April fool (idiot d’avril) en Angleterre et gowk (dadais) ou cuckoo (cinglé) en Écosse.
En Russie, le 1er avril s'appelle Den dourakov (le jour des fous). Les Allemands le nomment Aprilscherz.
A noter que, chez les Romains, un culte (les Veneralia) était rendu à Vénus le premier avril, mois consacré à la déesse : à cette occasion, on ne mangeait pas de la viande mais du poisson... 1
L’an 2000 de notre calendrier (grégorien) correspondait à :
L'année 2015 du notre calendrier (grégorien) correspond aux années suivantes 15 :
"Le temps est du mouvement sur de l’espace."
(Joseph Joubert 1754-1824)"Le calendrier, c'est la bureaucratie du temps."
(Joaquín Salvador Lavado dit Quino)
Sources de l'article :
http://www.webastro.net/forum/archive/index.php/t-99652.html
https://media4.obspm.fr/public/AMC/pages_tp-calendrier/cal-origine.html
http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/aufildelan.htm#21
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