Tant que la France et l’Europe entière ne seront pas sorties du nucléaire, le premier impératif est de ne pas se voiler la face, ni mentir aux populations en ignorant les risques,
écrit dans un communiqué Pascal Durand, secrétaire national d'EELV, réclamant qu'un audit complémentaire indépendant et pluraliste soit réalisé au plus vite afin d'évaluer ces risques et les prévenir.
Le second impératif est financier. Les centrales nucléaires françaises sont assurées par la collectivité publique à un niveau dérisoire (91,5 millions d’euro par réacteur). La France ne se relèverait pas d’un accident nucléaire. Nous demandons la constitution immédiate d'un fonds de provisionnement correspondant au coût d’un accident majeur, alimenté par l’industrie nucléaire,
ajoute Pascal Durand.
Le parti écologiste demande également que la question de la sûreté nucléaire devienne au plus vite une compétence de l'Union européenne et en appelle à François Hollande pour impulser des mesures concrètes et imposer aux opérateurs, EDF, Areva et la COGEMA, notamment, de les financer de manière prioritaire. De leur côté, les députés écologistes ont fait savoir dans un communiqué distinct qu'ils déposeront mardi une proposition de résolution (PPR) à l'Assemblée nationale demandant la transparence sur ces études, un complément des audits de sûreté des installations nucléaires prenant en compte les risques sous-estimés sous les gouvernements Sarkozy-Fillon et la mise en place d'une obligation d'assurance (ou de constitution d'un fonds provisionnant le coût d'un accident majeur) pour l'industrie nucléaire, et l'imputation de ce coût dans l'évaluation du coût réel du kWh nucléaire.
En tant que parlementaires nous ne pouvons accepter que la France continue de sous-estimer les risques et les impacts d'un tel accident majeur,
dit ce communiqué cosigné de Denis Baupin vice-président EELV de l'Assemblée nationale et de François de Rugy et Barbara Pompili coprésidents du groupe des députés écologistes.
Selon un rapport confidentiel de l'IRSN cité par le Journal du dimanche, le coût d'un accident majeur pourrait aller de 760 milliards d'euros pour un cas de base à 5.800 milliards d'euros, soit l'équivalent de trois années de PIB, dans le cas d'une situation particulièrement catastrophique. Ce dernier chiffre a toutefois été remis en cause dimanche par l'IRSN qui le qualifie de plus d'actualité, avançant aujourd'hui le chiffre d'environ 430 milliards d'euros.
AFP
By accepting you will be accessing a service provided by a third-party external to https://www.les-voies-libres.com/
En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies tiers destinés à vous proposer des vidéos, des boutons de partage, des remontées de contenus de plateformes sociales. En savoir plus
Ce site utilise des cookies pour assurer son bon fonctionnement et ne peuvent pas être désactivés de nos systèmes. Nous ne les utilisons pas à des fins publicitaires. Si ces cookies sont bloqués, certaines parties du site ne pourront pas fonctionner.
Ce site utilise des cookies de mesure et d’analyse d’audience, tels que Google Analytics et Google Ads, afin d’évaluer et d’améliorer notre site internet.
Ce site utilise des composants tiers, tels que ReCAPTCHA, Google Maps, MailChimp ou Calameo, qui peuvent déposer des cookies sur votre machine. Si vous décider de bloquer un composant, le contenu ne s’affichera pas
Des plug-ins de réseaux sociaux et de vidéos, qui exploitent des cookies, sont présents sur ce site web. Ils permettent d’améliorer la convivialité et la promotion du site grâce à différentes interactions sociales.
Ce site web utilise un certain nombre de cookies pour gérer, par exemple, les sessions utilisateurs.