L'eau devient chaque fois plus une denrée rare. Si bien que nombreux sont les experts qui considèrent que l'or bleu sera un des enjeux géopolitiques du siècle à venir. Dans le débat public, la question est encore peu posée et les préoccupations sont autres. Pourtant, certains envisagent déjà une solution d'avenir : le dessalement de l'eau. Peu connu du grand public, le dessalement de l'eau, connu également sous le nom de désalinisation est un processus qui permet d'obtenir de l'eau douce à partir de l'eau salée, généralement l'eau de mer. Celle-ci devient alors potable pour les êtres humains et utilisable pour l'irrigation des terres.
Dans un contexte écologique alarmant - fonte des glaciers, pollution des nappes phréatiques – l'idée de dessaler l'eau fait son chemin, bien qu'elle reste encore assez marginale. Certains pays comme l'Espagne ou Israël, qui ont déjà subit de graves problèmes de manque d'eau potable, ont anticipé en lançant plusieurs programmes de désalinisation d'eau de mer.
Le dessalement est un enjeu important pour le futur des régions arides et pour les nombreuses régions du monde ou les sources d'eau douce sont inexistantes ou deviennent insuffisantes au regard de la croissance démographique.
Pourtant, si le dessalement apparait comme une solution d'avenir pour la planète, il reste toutefois de nombreux effets négatifs à corriger : le coût énergétique élevé, l'emploi de produits chimiques pour nettoyer les installations ou le rejet de cuivre et autres molécules toxiques dans la mer. Les recherches sont en cours et le défi est de taille : un milliard de personnes aurait toujours un accès difficile à l'eau potable.
En attendant, d'autres pistes sont étudiées comme la réutilisation d'eaux grises (eaux sanitaires des douches et cuisines) ou le retraitement d'eaux usées (eaux industrielles, eaux des toilettes).
Le Conseil des ministres israéliens a donné son aval, dimanche 20 juin, à la construction d'une nouvelle usine de dessalement d'eau de mer, la plus grande jamais construite dans le monde. Le pays souhaite ainsi combler ses besoins en eau potable.
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« Il y a un déficit annuel de centaines de millions de m3 entre nos besoins et nos ressources en eau, et cet ouvrage va contribuer à le combler », a déclaré Benjamin Netanyahu, le Premier ministre. L'usine, prévue à Sorek, produira 300 millions de m3 par an, dont 150 millions de m3 dès 2013.
Cette nouvelle usine sera le quatrième site de dessalement d'Israël, après Hadéra, Ashkelon et Palmahim. Les associations environnementales étaient opposées à ce projet. Ces dernières exigeaient que l'usine soit construite sur un autre site pour ne pas amputer les plages du pays.
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