En moyenne, les Malgaches vivent moins bien aujourd’hui qu’il y a quatre ans. La pauvreté a augmenté de façon alarmante !
Selon les Nations unies, sur la Grande Ile, quatre habitants sur cinq vivent aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté. Cela représente plus de 16 millions de personnes : 12% de plus qu’il y a quatre ans. Corruption et insécurité se sont ainsi partout installées.
Et dans un pays, où la moitié de la population a moins de 20 ans, ce sont les enfants qui sont les plus touchés. Un quart d’entre eux ne va pas à l’école. Malnutrie, plus de la moitié a un retard de croissance. C’est un des taux les plus élevés au monde. Chez les adultes, c’est le chômage qui a fortement augmenté. Les travailleurs eux sont devenus précaires : 90% des emplois sont désormais vulnérables. Car avec le coup d’Etat de 2009, les subventions internationales ont été coupées, depuis, l’économie malgache est au point mort.
Cela fait quatre ans que la croissance est négative ou nulle, note la Banque mondiale, alors qu’elle pouvait atteindre 5% au milieu de années 2000. Un gâchis, souligne l’institution, Madagascar a d’énormes potentiels.
Difficile, c’est bien le mot qui vient immédiatement à la bouche des Tananariviens croisés au hasard des rues pour qualifier ces quatre dernières années. Car désormais 80% des Malgaches vivent sous le seuil de pauvreté, comme Mamy, petit commerçant :
« Je gagnais 57.000 Ariary. Maintenant 25.000 par jour ».
Cette somme, 25.000 Ariary soit 3,5 euros, Cathie, couturière et mère de deux enfants n’arrive plus à l'obtenir :
« Avant, il y avait des clients, et maintenant, il n’y en plus. C’est foutu. Il n’y a pas beaucoup d’espoir ».
Source : colibris.ning.com
Pour réduire le chômage endémique du pays, le gouvernement malgache a décidé d’expédier en 2013 plus de 6000 domestiques, d’abord au Koweït, puis en Arabie saoudite. Plus de 1500 femmes sont déjà parties, payées 200 dollars par mois…
Le 9 août 2012, une jeune Malgache quitte Antananarivo pour devenir femme de ménage au Koweït. Le contrat portait sur deux ans, mais elle rentrera en catastrophe à Madagascar au bout de trois mois seulement.
"Mon employeuse s'était jetée sur moi pour m'étrangler",
assure Mevatiana Raharimanana, jeune femme à l'allure moderne aujourd'hui âgée de 26 ans. …
Cette histoire n'a rien d'unique à Madagascar. Au siège du Syndicat des professionnels diplômés en travail social (SPDTS), qui vient en aide aux domestiques maltraitées, des hommes modestes, le chapeau sur les genoux, et des femmes timides s'excusant presque d'importuner avec leurs soucis, attendent sagement depuis des heures…
Source : article du journal le monde du 19 mars 2013 concernant le viol et la maltraitance de femmes malgaches au Koweït et en Arabie Saoudite
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