101.000.000.000 kilos de volailles consommés chaque année dans le monde.
Le marché mondial de la volaille de chair a augmenté de 3,1 % en 2011 par rapport à 2010 (contre 4,8 % en 2010 par rapport à 2009).
Cette augmentation de la production est portée par une forte demande domestique en Chine et au Brésil. Cette demande est boostée par la belle croissance économique qu’ont connue ces pays au cours des dernières années. Elle résulte de fait de la montée des classes moyennes et de la hausse des revenus disponibles. Par ailleurs, la viande de volaille bénéficie de prix plus compétitifs que la viande rouge.
Le Brésil se positionne comme le 3ème producteur mondial de poulet après les Etats-Unis et la Chine. Il bénéficie de coûts de production plus faibles car il a un accès direct aux matières premières pour les aliments de volaille.
La croissance mondiale est toutefois plus modérée en 2011 qu’en 2009 ou 2010 car la situation aux Etats-Unis a été moins favorable. Ce ralentissement résulte en partie de la baisse des exportations vers la Chine et du renchérissement des matières premières.
La volaille est la 2ème viande la plus consommée au monde avec 91 600 000 de Tonnes en 2009 et 101 Mt. en 2011. La production mondiale de poulets et volailles (production avicole) en 2007 était estimée par la FAO à 83,4 millions de tonnes.
La production mondiale de poulets et volailles est restée en croissance sur les dernières années malgré un petit ralentissement lié à l’épizootie d’influenza aviaire.
De 2000 à 2007, la production mondiale de poulets et volailles a cru au rythme de 2,7 % par an en moyenne.
La production de poulet, avec 74 millions de tonnes en 2007, représentait près de 88 % de la production totale et affiche le plus fort dynamisme avec une croissance moyenne annuelle de 3,4 %, alors que la production de dinde (5,9 millions de tonnes en 2005) progresse de 2,2 %.
En 2006, la production mondiale de viande de volaille (83,5 millions de tec) a augmenté de 1,5 %. Son rythme de croissance s’est infléchi du fait du tassement de la demande internationale qui a accompagné l’arrivée du virus H5N1 hautement pathogène en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique. Néanmoins, en Asie du Sud-Est, foyer d’origine de l’épizootie, la production a repris et semble être en bonne voie pour retrouver son niveau d’avant crise.
Les échanges internationaux se sont contractés de 1,6 % sous l’effet conjugué de la baisse de la demande internationale et des barrières sanitaires qui ont été imposées aux régions touchées par l’influenza aviaire ou par d’autres épizooties (Newcastle…). Le Brésil, premier exportateur mondial, a été particulièrement touché (– 7,4 %), malgré sa compétitivité sur le plan économique et l’absence du virus H5N1 sur son territoire. Les exportateurs brésiliens ont en effet cumulé plusieurs handicaps : ils ont été confrontés à la fois à la chute de la demande au Moyen-Orient et en Europe, aux embargos russes liés à la présence de la maladie de Newcastle et de la fièvre aphteuse sur leur territoire et au retour de la volaille thaïlandaise sur les marchés de l’Extrême-Orient.
La consommation mondiale de viande de volaille, avec une progression de 1,5 %, a connu des dynamiques très différentes selon les régions du monde. Elle a reculé dans les régions où l’influenza aviaire a fait son apparition en 2006 (Europe et Moyen-Orient) mais s’est redressée dans les régions d’où l’épizootie est partie en 2003-2004. Elle est restée dynamique sur le continent américain.
La production mondiale de poulets et volailles devrait a retrouvé une croissance plus dynamique (+ 3 %), soutenue par une reprise de la demande dans les pays qui ont été touchés par l’influenza aviaire H5N1 en 2006. Dans ce contexte, les échanges internationaux de viande de volaille sont repartis à la hausse après 2006.
Par an et par personne
COMPARER : La consommation Française de poulets et volailles
La consommation Française de poulets et volailles en 2009 : 1 586 000 Tonnes (+ 0,6 % / 2008)
En France, la production est en recul du fait de la concurrence croissante des autres pays exportateurs, tant sur le marché européen qu’au grand export. Même en l’absence de nouvelle barrière sanitaire, les exportations restent à un haut niveau, mais les importations , après avoir marqué le pas, connaissent une croissance très rapide, encouragées notamment par la progression de la consommation intérieure.
Ainsi, de nombreuses exploitations productrices de poulets ont fermé en France.
Après une croissance régulière depuis plus de 30 ans, la production française de volailles a enregistré un repli d'un peu moins de 476 000 tonnes de 1998 à 2008, avec une diminution sensible en 1999, un recul régulier chaque année depuis 2002 (de 5 % en 2002 et en 2003, de 2 % en 2004, de 3 % en 2005), un repli important en 2006 (- 8 %) en liaison avec l'épizootie d'influenza aviaire et la crise médiatique induite et une reprise en 2007 non confirmée en 2008. Cet ajustement des volumes a été nécessaire pour adapter l’offre à la demande dans un contexte de réduction durable des débouchés tant intérieurs qu’à l’exportation.
Premières en tonnage dans l'Union Européenne et cinquièmes dans le monde, les filières avicoles françaises se singularisent par la diversité de leur production. Le poulet représente près de la moitié des tonnages produits, et cette part tend à diminuer. Depuis les années 70, la production de dinde s'est considérablement développée jusqu'en 2000, allant jusqu'à représenter 34 % des tonnages, ce qui plaçait la France au second rang mondial. Depuis, la production de dinde a chuté de 40 % (entre 2000 et 2008), et ne représente plus que 25 % de la production de volailles. Les filières canard, avec 15 % des tonnages, et pintade, avec 2,5 % des tonnages, ont également acquis des places conséquentes dans le paysage avicole français. La France est le second producteur mondial de canard et le premier en pintade.
Évolution de la consommation :
La production de volailles de l’UE à 27 a atteint 11.6 millions de tonnes en 2008, en progression de 1.4 % par rapport à 2007. Elle a ainsi retrouvé son niveau d’avant la crise de l’influenza aviaire. Si la production continue de baisser en France et au Royaume-Uni, elle progresse dans plusieurs autres pays en particulier en Allemagne et en Espagne
La production avicole de l’Union européenne a diminué de 2,1 % pour s’établir à 10,7 millions de tec en 2007. Le repli s’est concentré sur la France, essentiellement à cause des embargos liés à la présence du virus H5N1, et sur l’Italie, où la crise de l’influenza aviaire a eu un impact particulièrement marqué sur la consommation.
En Pologne, où les producteurs sont avantagés par leurs faibles coûts de production et par une demande locale soutenue, les volumes produits ont maintenu une croissance rapide.
En Europe, la réouverture des importations de viandes salées saumurées à taux réduit intervenue mi-2006 devrait contribuer à détériorer le solde commercial de l’Union européenne, dans la limite des contingents négociés avec la Thaïlande et le Brésil. L’intégration de la Roumanie et de la Bulgarie pourrait également avoir des effets significatifs sur les échanges de volaille avec les Pays Tiers.
Ces deux pays étant des importateurs nets de viande de volaille, leur adhésion pourrait conduire l’Union à devenir déficitaire. Mais, en l’absence de nouveau cas d’influenza aviaire, la production devrait redémarrer en Roumanie, comme du reste dans l’ensemble de l’Union.
Production de viandes de volailles dans l'UE en milliers de tonnes
TOTAL UE à 27 | FRANCE | ROYAUME-UNI | POLOGNE | ALLEMAGNE | ESPAGNE | ITALIE | PAYS BAS | HONGRIE | |
2007 | 11 425 | 1 862 | 1 460 | 1 297 | 1 246 | 1 283 | 1 056 | 684 | 376 |
2008 | 11 581 | 1 851 | 1 421 | 1 297 | 1 346 | 1 306 | 1 106 | 698 | 380 |
2007/2008 | + 1.4% | - 0.6% | - 2.7% | = | + 8.0% | + 1.8% | + 4.7% | + 2,0% | + 1,1% |
Sources : Commission SSP, Cidef
Source article
When you subscribe to the blog, we will send you an e-mail when there are new updates on the site so you wouldn't miss them.
En poursuivant votre navigation, vous acceptez le dépôt de cookies tiers destinés à vous proposer des vidéos, des boutons de partage, des remontées de contenus de plateformes sociales. En savoir plus
Ce site utilise des cookies pour assurer son bon fonctionnement et ne peuvent pas être désactivés de nos systèmes. Nous ne les utilisons pas à des fins publicitaires. Si ces cookies sont bloqués, certaines parties du site ne pourront pas fonctionner.
Ce site utilise des cookies de mesure et d’analyse d’audience, tels que Google Analytics et Google Ads, afin d’évaluer et d’améliorer notre site internet.
Ce site utilise des composants tiers, tels que NotAllowedScript679140bd058e9ReCAPTCHA, Google NotAllowedScript679140bd0555eMaps, MailChimp ou Calameo, qui peuvent déposer des cookies sur votre machine. Si vous décider de bloquer un composant, le contenu ne s’affichera pas
Des plug-ins de réseaux sociaux et de vidéos, qui exploitent des cookies, sont présents sur ce site web. Ils permettent d’améliorer la convivialité et la promotion du site grâce à différentes interactions sociales.
Ce site web utilise un certain nombre de cookies pour gérer, par exemple, les sessions utilisateurs.
Commentaires